« Récital, de la compagnie Käfig, probablement le ballet hip-hop le plus diffusé à ce jour (environ 250 représentations entre 1996 et 2002) et qui a tourné jusque dans les grandes villes américaines [...] promeut aussi la communication entre des mondes sociaux différents, à travers un message « d’unité dans la diversité »1. Dans ce spectacle, le monde des autres est représenté par l’orchestre et la musique classiques, sous la forme de violons et de pupitres que les danseurs hip-hop s’approprient avec grâce. »
Roberta Shapiro, « La danse à l’envers », dans Le goût des belles choses. Ethnologie de la relation esthétique, Véronique Nahoum-Grappe et Odile Vincent (dir.), Maison des sciences de l’homme, Paris, 2004.
1 « Diversity within unit », selon la critique de danse Anna Kisselgoff, dans son article sur la compagnie Käfig : « A Spirit of Urban Rebellion and a Celebration of Diversity », New York Times, 25 juillet 2001