Parce que la danse hip-hop fait partie de l’ADN de Casablanca et que la danse – langage universel sans couleur ni frontière — est un formidable levier pour fédérer un public autour de valeurs communes comme l’excellence, l’ouverture, la réussite, l’énergie, la rencontre, le désir est né de faire éclore à Casablanca un projet fort autour de la danse issue des cultures urbaines et de la communauté importante des danseurs hip-hop casablancais. Pour ce projet, les deux amis d’enfance Kader Attou et Mourad Merzouki se retrouvent quinze ans après Mekech Mouchkin (création 2003 en Algérie) pour créer ensemble.
« Au départ, il y a une femme, Anne-Sophie Dupoux, productrice, qui découvre l’énergie et la vigueur de la danse hip-hop au Maroc et notamment à Casablanca. Sans surprise, elle constate aussi l’absence ou la fragilité des formations initiales dans les métiers artistiques et la difficulté pour les jeunes artistes de dépasser le stade d’une pratique trop confidentielle. De ces constats nait une envie, un projet : donner à ces jeunes danseurs un cadre professionnel qui les amène sur la scène internationale. »
Martin Chenot, directeur de l’Institut français de Casablanca