Swipe est inspiré du geste quotidien de nos index sur nos écrans de téléphone. La chorégraphe Élodie Lamri pointe du doigt les dangers des réseaux sociaux. Au plateau, un danseur électro, un danseur expérimental, une danseuse de bharatanatyam, une danseuse contemporaine et un DJ scratcheur tentent chacun à leur façon de trouver le bon équilibre entre vie réelle et virtuelle, le rapport à soi et aux autres.
Elodie Lamri
Elodie Lamri est formée au classique et au modern jazz. Très tôt, elle commence à expérimenter la fusion de ces deux styles. Elle rencontre ensuite Herwann Asseh et intègre sa compagnie Moralsoul, en découvrant les danses contemporaines et hip hop, ainsi que le parkour. Elle participe en 2016 aux championnats du monde des talents à Los Angeles dans la catégorie jazz, et y remporte la troisième place.
Elle continue son travail d’hybridation en se rapprochant de danseurs qui la soutiennent dans ses projets. Souhaili Attoumani, premier membre de la compagnie Dynamina, qui la forme au freestyle, Aston Bonaparte sur le travail de lignes et la musicalité, Germain Zambie en krump, Willy Pierre Joseph en danse expérimentale et Bboy Junior dans l’approche au sol. Mais son coup de coeur dans cette recherche artistique est la danse électro. Elle apprend auprès des meilleurs : Miel, Ablaye et Crazy. En parallèle, elle se forme à la comédie sur Paris, et joue notamment aux côtés de Françoise Fabian et Jean-Claude Dreyfus. En 2019 elle s’associe à un batteur et un DJ pour former le groupe D3. Elle intègre aussi le groupe Wolfgang composé par Joe, Willy Da Flow, Creesto, Blondy, pour une tournée internationale. Elle a notamment dansé à Paris Bercy, au Luxembourg et au Palais Princier de Monaco. En 2020, elle intègre la compagnie Akli pour danser dans sa prochaine création « la salle d’attente », chorégraphiée par Boureima Kienou. Son expérience en cabaret lui permet d’explorer d’autres facettes du métier, comme les nombreux streetshow qu’elle fait tout au long de l’été.