Rendre hommage aux voix et aux combats des grands hommes du passé. Jérôme Kaboré se lance en solo pour interroger notre relation aux messages de Thomas Sankara, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et bien d’autres. Comment leur ombre habite-t-elle encore les débats présents ? Qu’advient-il des valeurs qu’ils ont portées ? Porteur d’un message de paix, d’espoir, de tolérance et de respect pour l’autre dans sa différence, Les ombres qui chantent invite à replacer l’homme au centre du débat et de tout combat mais aussi pour éveiller les consciences.
Jérôme Kaboré
Jérôme Kaboré est né à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il fait ses études et découvre une passion et une curiosité pour la danse en remportant des concours. Il rejoint en 2000 la compagnie Téguéré et s’y forme en étant influencé par les danses traditionnelles du Burkina et d’Afrique en général. En 2003 il fait la rencontre de Dani Kouyaté avec qui il jouera dans Ouaga Saga, avant de jouer dans un second film avec Fanta Régina Nacro La nuit de la vérité.
Par la suite, il participe à la formation de chorégraphe Chrysalides à l’école de sable à Toubab Dialow et crée la compagnie Wendinmi avec laquelle il réalise son premier solo Sook-ba joué au Festival Dialogue de Corps au CDC la Termitière (Burkina Faso) et en France. Interprète et assistant de Salia Sanou au sein de la compagnie Mouvements perpétuels, il participe aux trois dernières créations du chorégraphe : Au-delà des frontières (2012), Clameur des arènes (2014) et Du Désir d’horizons (2016).