Qui n’a jamais rêvé de s’envoler ou de s’affranchir de son poids jusqu’à léviter, de se retrouver seul au monde pendant une heure, de donner vie aux objets ou de faire « pour de vrai » une action folle qui lui passe par la tête ?
En résistance à nos sociétés de contrôle, quatre danseurs convoquent des désirs libératoires et les poussent au-delà du raisonnable, jusqu’à leurs paroxysmes.
L’enjeu est de retrouver l’élan, au plus proche de ce qui anime chacun dans sa singularité, de faire appel à la spontanéité pour se façonner un monde, car c’est au plus proche de ses désirs que l’on construit sa propre réalité.
La chorégraphe Carole Bordes et le photographe Johann Fournier explorent où nos désirs, si on les laissait vivre, nous amèneraient dans le corps, dans l’imaginaire, dans le délire.
Cette pièce s’adresse aux publics jeunes, vieux, curieux et expert, à tous ceux qui s’autorisent à franchir les barrières du convenable et du convenu.
Première : mars 2019, festival Les Incandescences, Journées Danse Dense
Carole Bordes
D’abord formée à la technique Mattox, elle travaille très tôt en tant qu’interprète pour Serge
Keuten, Géraldine Armstrong, Karine Saporta, à une création et trois reprises de rôles. Danseuse virtuose de par sa formation, Carole a toujours eu besoin de trouver du sens et d’interpréter avec sa sensibilité et un engagement total du corps et de l’esprit. Elle s’épanouit dans le travail de Laura Scozzi elle foule les scènes d’opéras de France et d’Europe. Elle participe dernièrement aux créations de Nans Martin, Vania Vaneau, Amélie Poirier.
Dans son processus de création elle met en scène l’autre et le soi comme pour comprendre le monde. Son travail se nourrit autant de sociologie que de poésie, il s’appuie sur la philosophie, celle de Gilles Deleuze, de Bachelard, de Nietzsche, les textes de grands romanciers, le cinéma… et surtout, ce qui la touche dans son vécu au quotidien. Elle choisit des sujets qui lui permettrait de changer le monde, c’est une rêveuse active qui s’engage dans des projets avec des publics souvent en marge de notre société.