Le chorégraphe allie dialogue théâtral, partitions vidéos, compositions sonores originales et écriture du corps en mouvements au service d’un propos à la fois intime et sociétal, questionnant sans tabous les non-dits sur les sujets d’actualité qui lui tiennent le plus à cœur.
Le spectacle met en scène quatre danseurs s’exerçant, dans le contexte inédit d’une « conférence » au sein de l’Opéra de Paris, à démonter et à interpréter librement, dans le jeu et la confrontation parfois comique des a priori avec lesquels ils s’évaluent les uns les autres, les préjugés raciaux qui les opposent. Une pièce à l’engagement résolument humaniste, en faveur du métissage des cultures.
Faizal Zeghoudi
Faizal Zeghoudi, chorégraphe, metteur en scène fonde sa compagnie en 1997, installée à Bordeaux depuis 2001. Il a aussi été artiste interprète pour plusieurs chorégraphes dont Myriam Dooge, Mick Guillaume, Pedro Pauwels, dans plusieurs films dont les réalisateurs sont Luc Besson, Marcel Bluwal, Gilles Béhat, Jean Marie Perrier et Frédérick Noy. Il a été sollicité par plusieurs metteurs en scène ou cinéastes comme Florent Sauze, Jean Louis Thamin (Centre Dramatique National de Bordeaux), Laurent Rogerot (Compagnie Anamorphose), Jacques Aymoninot (Les Manufactures Verbales), Marie Christine Mazzola pour collaborer comme chorégraphe sur leur projet artistique de créations théâtrales et/ou musicales comme en 2011 dans « La Belle Hélène » à l’Opéra National de Bordeaux. En 2015, il est invité par l’Orchestre symphonique de Mulhouse dirigé par Patrick Davin pour présenter "Le sacre du printemps ou le cri de l’indépendance" avec 73 musiciens en direct à la scène nationale La Filature de Mulhouse.
Dans sa démarche artistique, Faizal Zeghoudi a toujours eu la volonté de faire de la création un vecteur de médiation, d’intégration et de cheminement au coeur des territoires, pour fédérer, autour des grands sujets d’actualité qui lui sont chers, en particulier toutes les problématiques liées à la mixité sociale et la reconnaissance d’une société ouverte, fraternelle, multiculturelle, les publics les plus éloignés de la danse contemporaine. C’est pourquoi il mène, autour de chacun de ses spectacles, des programmes d’intervention et des ateliers de sensibilisation chorégraphiques dans tous les territoires et pour tous les publics.