Dans la pénombre apparaît un homme. On peine à le distinguer clairement, son corps est tel un mirage. Dans une gestuelle quasi liquide, il se meut lentement. Puis apparaît le même homme de l’autre côté de la scène. Ils bougent désormais à l’unisson. En un instant, ils s’effacent et quelques secondes plus tard, il y en a trois. Un à un, les reflets prennent vie. Dans la confusion commence le jeu entre illusion et réalité.

Après plusieurs pièces mettant en avant la force du groupe, François Lamargot se tourne vers une forme plus intimiste avec la création d’un premier solo.
"Ici, j’ai idée d’un personnage double, non par une quelconque hérésie ou maladie mentale. C’est un homme ordinaire à deux visages. Un reflet dans un miroir bien lustré est parfois piqué par le temps ou recouvert d’une épaisse poussière. [...] Jusqu’où, toutes ces facéties se répercutent-t-elles sur le corps et l’être entier... Que va-t-il donc faire de ces reflets ? Que peut-il en faire ?"